Le métier d’assistante virtuelle attire de plus en plus de personnes qui souhaitent travailler à distance, organiser leur temps comme elles le souhaitent et accompagner des entrepreneurs au quotidien. Mais concrètement, comment devenir assistante virtuelle en 2026 ?
Quelles compétences sont vraiment nécessaires, combien peut-on espérer gagner et par où commencer quand on n’a aucune expérience ?
Dans ce guide complet, vous allez découvrir toutes les étapes pour vous lancer sereinement, choisir votre positionnement, fixer vos tarifs, trouver vos premiers clients et faire évoluer votre activité sur le long terme.

Le métier d’assistante virtuelle : définition claire, rôle et exemples concrets
Une assistante virtuelle (souvent abrégée en « AV ») est une professionnelle indépendante qui réalise, à distance, des tâches administratives, organisationnelles, commerciales ou marketing pour ses clients. Elle travaille en général depuis son domicile, pour plusieurs entreprises ou entrepreneurs en parallèle, avec un statut de freelance ou d’auto-entrepreneur.
Contrairement à une assistante salariée classique, l’assistante virtuelle :
- gère son propre planning et son portefeuille de clients ;
- choisit les missions qu’elle accepte ou refuse ;
- fixe ses tarifs (à l’heure, au forfait ou au projet) ;
- peut se spécialiser dans un secteur (coachs, e-commerce, infopreneurs, professions libérales, etc.).
À qui s’adresse ce métier (indépendants, TPE, e-commerce, experts) ?
Le métier d’assistante virtuelle s’adresse aux personnes qui :
- aiment organiser, planifier et structurer des tâches ;
- ont une bonne aisance informatique et digitale ;
- souhaitent travailler à distance, en France ou depuis l’étranger ;
- ont envie de travailler pour elles-mêmes et non plus comme salariée classique.
Côté clients, les assistantes virtuelles sont particulièrement recherchées par :
- les solopreneurs (coach, consultant, thérapeute, formateur, etc.) ;
- les TPE et petites structures sans assistante en interne ;
- les e-commerçants et boutiques en ligne ;
- les professionnels libéraux (avocats, experts-comptables, architectes…) ;
- les créateurs de contenus (influenceurs, Youtubeurs, infopreneurs).
Exemples de tâches réelles effectuées par des AV
Voici quelques exemples concrets de missions confiées à des assistantes virtuelles :

- gestion de la boîte mail d’un coach (tri, réponses simples, filtrage des demandes importantes) ;
- organisation de rendez-vous via Calendly ou Google Agenda ;
- préparation et mise en page de présentations PowerPoint ou de documents clients ;
- mise à jour d’un catalogue produit sur une boutique en ligne ;
- réponse aux messages clients (SAV) via email ou réseaux sociaux ;
- publication programmée de posts sur les réseaux sociaux ;
- mise en forme de newsletters dans un outil d’emailing ;
- préparation de factures et suivi de paiements.
Les compétences indispensables pour devenir assistante virtuelle
Maintenant que le métier est défini, voyons quelles compétences vous devrez maîtriser pour offrir des services professionnels et fiables. Certaines s’apprennent rapidement, d’autres demandent un peu de pratique, mais toutes sont accessibles.

Compétences techniques (bureautique, outils cloud, CRM, automation)
Vous n’avez pas besoin d’être informaticienne, mais certaines bases sont incontournables :
- maîtrise de la bureautique : Word/Docs, Excel/Sheets, PowerPoint/Slides ;
- utilisation fluide des outils cloud (Google Drive, Dropbox, OneDrive…) ;
- gestion d’un agenda en ligne (Google Agenda, Outlook) ;
- prise en main d’outils de visioconférence (Zoom, Google Meet, Teams) ;
- utilisation de bases simples de CRM (HubSpot, Notion, Airtable, etc.) ;
- capacité à apprendre de nouveaux outils d’automation (Zapier, Make, etc.) pour gagner du temps.
Compétences organisationnelles (gestion, planification, priorisation)
Une assistante virtuelle efficace sait :
- gérer plusieurs dossiers en parallèle sans se laisser déborder ;
- prioriser les tâches selon l’urgence et l’importance ;
- respecter les deadlines clients ;
- structurer son planning et celui de ses clients ;
- documenter ce qu’elle fait pour rendre les process clairs et réutilisables.
Soft skills recherchés : autonomie, communication, fiabilité
Les clients ne cherchent pas seulement des compétences techniques. Ils veulent surtout une personne :
- fiable (respect des engagements) ;
- autonome (capable de prendre des initiatives) ;
- qui communique clairement (compte-rendus, questions, points bloquants) ;
- discrète et respectueuse de la confidentialité ;
- capable de s’adapter à différents secteurs d’activité.
Les missions que peut proposer une assistante virtuelle (liste exhaustive + exemples clients)
Voici un tableau récapitulatif de missions typiques d’assistante virtuelle :
| Type de mission | Exemples concrets | Clients concernés |
|---|---|---|
| Administratif | Tri d’emails, rédaction de courriers, préparation de devis | Artisans, consultants, TPE |
| Organisation | Gestion d’agenda, organisation de réunions, rappel de deadlines | Dirigeants, coachs, experts |
| Commercial | Relance de prospects, suivi des devis, préparation d’offres | Freelances, agences, start-up |
| Support client | Réponse aux tickets, suivi des commandes, gestion des réclamations | Boutiques en ligne, SaaS |
| Web / marketing | Publication d’articles, mise à jour de site, newsletters, posts réseaux sociaux | Infopreneurs, e-commerces, créateurs de contenus |
| Missions spécialisées | Préparation de dossiers juridiques, dossiers médicaux, facturation spécifique | Professions libérales (avocats, médecins, experts-comptables…) |
Missions administratives
Les missions administratives sont souvent le cœur de l’activité d’une AV :
- gestion de la boîte mail ;
- rédaction et mise en forme de documents ;
- création de devis simples ;
- mise à jour de tableaux Excel ;
- classement et organisation de fichiers.
Missions commerciales
Selon le profil du client, vous pouvez aussi intervenir sur la partie commerciale :
- relance de devis non signés ;
- suivi de prospects après un webinaire ou un salon ;
- préparation de propositions commerciales ;
- mise à jour de fichiers clients.
Support client
De nombreux business ont besoin de déléguer leur service client :
- répondre aux emails de support ;
- gérer les demandes de remboursement ;
- suivre les commandes ;
- modérer un groupe Facebook privé ou une communauté.
Web / marketing
Si vous avez une sensibilité web/marketing, vous pouvez proposer :
- mise en forme et publication d’articles de blog ;
- programmation de newsletters ;
- programmation de posts sur les réseaux sociaux ;
- mise à jour d’une page de vente ou d’un site vitrine (sans développement).
Missions spécialisées selon les niches
Avec l’expérience, beaucoup d’assistantes virtuelles choisissent une niche :
- assistante virtuelle pour coachs et infopreneurs ;
- assistante virtuelle juridique ;
- assistante virtuelle immobilier ;
- assistante virtuelle pour e-commerce ;
- assistante virtuelle médicale (avec contraintes spécifiques).
Quel matériel et quels outils utiliser pour démarrer ?
Avant de trouver vos premiers clients, vous devez vous équiper correctement. Rassurez-vous : démarrer comme assistante virtuelle ne demande pas un budget énorme, mais quelques outils clés font la différence.

Matériel indispensable
Le setup de base pour démarrer comme assistante virtuelle reste relativement simple :
- un ordinateur fiable (PC ou Mac) ;
- une connexion Internet haut débit ;
- un casque ou micro correct pour les calls ;
- idéalement, un second écran pour être plus productive ;
- un espace de travail calme et ergonomique.
Outils gratuits essentiels
- Google Workspace (Gmail, Drive, Docs, Sheets, Slides, Agenda) ;
- Canva pour la mise en page simple et les visuels ;
- Trello ou Notion pour gérer vos tâches ;
- Zoom, Google Meet ou Teams pour les réunions ;
- un bon gestionnaire de mots de passe (Bitwarden, par exemple).
Outils pros recommandés
En fonction de vos besoins et de ceux de vos clients, vous pourrez utiliser :
- ClickUp ou Asana pour le suivi de projets complexes ;
- un CRM (HubSpot, Pipedrive, Zoho) pour suivre les prospects ;
- des outils d’automation (Zapier, Make) ;
- des solutions de facturation (Freebe, Tiime, Henrri, etc.).
Comment devenir assistante virtuelle sans expérience ?
Si vous débutez totalement, cette partie est pour vous. Vous allez découvrir comment créer vos premières preuves de compétences et décrocher vos premiers clients même sans expérience préalable.

Créer un mini-portfolio
Vous pouvez tout à fait commencer sans expérience client, mais pas sans preuves de vos compétences. L’idée est de construire un mini-portfolio :
- exemples de tableaux de suivi que vous avez créés ;
- maquettes de présentations ou de documents ;
- faux planning d’agenda organisé ;
- exemples de réponses à des emails types ;
- éventuels travaux réalisés pour des proches (associations, connaissances…).
Définir 3 offres simples
Pour ne pas vous disperser, commencez avec 3 offres claires :
- une offre « assistante administrative >» ;
- une offre « support client >» ;
- une offre « web/marketing léger >» (newsletter, réseaux sociaux, blog).
Chaque offre doit préciser :
- ce que vous faites ;
- ce que vous ne faites pas ;
- le format (à l’heure, au forfait, au mois).
Niches faciles pour débuter
Certaines niches sont plus accessibles pour une débutante :
- coachs et thérapeutes (planning, mails, fiches clients) ;
- infopreneurs (support client, organisation de lancements simples) ;
- artisans/TPE (devis simples, suivi des mails, facturation de base) ;
- e-commerces avec peu de références.
Stratégie pour obtenir ses premiers clients en 30 jours
- Semaine 1 : finaliser votre mini-portfolio + vos 3 offres ;
- Semaine 2 : optimiser votre profil LinkedIn et rejoindre des groupes / communautés ciblées ;
- Semaine 3 : envoyer des messages personnalisés à des prospects identifiés (10 à 20 par jour) ;
- Semaine 4 : proposer un test sur une petite mission, de préférence au forfait.
Quel statut juridique choisir pour devenir assistante virtuelle ?
Pour exercer légalement et facturer vos services, il vous faudra choisir un statut adapté. Cette section fait le point sur les options les plus simples pour débuter, et celles à envisager plus tard.

Auto-entrepreneur
Le statut d’auto-entrepreneur (micro-entreprise) est le plus courant pour démarrer :
- démarches de création simples et rapides ;
- charges sociales calculées sur le chiffre d’affaires encaissé ;
- obligations comptables limitées.
Portage salarial
Le portage salarial peut être intéressant si vous voulez :
- bénéficier du statut de salariée (protection sociale, retraite) ;
- déléguer la partie facturation et déclarations sociales ;
- tester l’activité sans créer votre structure tout de suite.
Autres options (EI, EURL…)
À partir d’un certain niveau de chiffre d’affaires ou pour des raisons patrimoniales, vous pourrez envisager :
- l’entreprise individuelle (EI) ;
- l’EURL ou la SASU.
Ces statuts impliquent plus de formalités et une comptabilité plus lourde. Ils se justifient surtout lorsque votre activité devient bien installée.
Combien gagne une assistante virtuelle ? (tarifs, salaires et revenus réels)
L’un des points les plus motivants du métier, c’est sa flexibilité rémunératrice. Voici les fourchettes de tarifs et de revenus que vous pouvez viser selon votre niveau et votre spécialisation.

Taux horaires débutant / intermédiaire / expert
En France, les fourchettes courantes (à adapter selon votre niche et votre expérience) sont :
| Niveau | Taux horaire HT indicatif | Profil |
|---|---|---|
| Débutante | 20 € à 30 € / heure | AV généraliste, premiers clients |
| Intermédiaire | 30 € à 40 € / heure | AV avec 1 à 3 ans d’expérience |
| Experte / spécialisée | 40 € à 60 €+ / heure | AV spécialisée (juridique, tech, business manager…) |
Tarifs au forfait : packs mensuels et abonnements
Facturer uniquement à l’heure n’est pas toujours idéal. Beaucoup d’AV préfèrent proposer des forfaits mensuels :
- Pack 1 : 10 heures par mois pour des tâches simples ;
- Pack 2 : 20 heures avec suivi plus régulier ;
- Pack 3 : accompagnement « business manager » plus stratégique.
Revenus réels en France : ordres de grandeur
En pratique, selon le nombre de clients, le temps disponible et le niveau de spécialisation :
- une AV débutante peut viser environ 1 200 à 1 800 € nets par mois au démarrage ;
- une AV installée avec une bonne clientèle peut monter entre 2 000 et 3 000 € nets ;
- une AV très spécialisée ou business manager peut dépasser 3 500 € nets, voire plus selon sa structure.
Comment augmenter ses tarifs (stratégie en 3 paliers)
- Palier 1 : AV généraliste (entrée de gamme, missions variées, tarifs modestes) ;
- Palier 2 : AV spécialisée sur une niche (vous devenez « la » référence d’un type de client) ;
- Palier 3 : rôle de business manager (coordination d’équipe, pilotage de lancements, optimisation de process).
Comment trouver des clients en tant qu’assistante virtuelle ?
Avoir des compétences est une chose, mais attirer des clients en est une autre. Cette section vous montre concrètement où chercher, comment vous rendre visible et comment décrocher vos premières missions.

Plateformes spécialisées
Vous pouvez démarrer en vous inscrivant sur des plateformes de freelance. L’avantage : vous trouvez vos premiers clients plus vite. L’inconvénient : la concurrence et la pression sur les prix.
LinkedIn : une stratégie très efficace
LinkedIn est l’un des meilleurs canaux pour trouver des clients pros :
- optimiser votre profil avec un titre clair (Assistante virtuelle pour [type de clients]) ;
- publier régulièrement des posts simples (astuces organisation, avant/après…) ;
- envoyer des messages personnalisés à des prospects ciblés ;
- participer aux conversations sous les posts de vos clients idéaux.
Emailing (modèle de message simple)
Vous pouvez également démarcher directement des TPE ou des indépendants :
Objet : Proposition d’aide pour alléger votre charge administrative Bonjour [Prénom], Je me permets de vous écrire car j’accompagne des [type de clients] dans la gestion de leur administratif au quotidien (emails, agenda, préparation de devis, suivi client…). Si vous avez l’impression de manquer de temps pour ces tâches, je peux vous aider à : - [bénéfice 1], - [bénéfice 2], - [bénéfice 3]. Souhaitez-vous que l’on échange 15 minutes cette semaine pour voir ce que je peux concrètement prendre en charge pour vous ? Belle journée, [Votre prénom] Assistante virtuelle [spécialisation éventuelle]
Niches très demandées en 2026
- coachs business, bien-être, développement personnel ;
- infopreneurs et créateurs de formations en ligne ;
- agences marketing et web ;
- e-commerces à forte croissance ;
- freelances et consultants qui n’ont plus le temps de tout gérer.
Les meilleures formations pour devenir assistante virtuelle
Si vous souhaitez accélérer votre progression ou structurer votre apprentissage, une formation peut être utile. Passons en revue les options les plus efficaces et les critères à vérifier avant de vous engager.

Formations certifiantes
Certaines formations permettent d’obtenir une certification reconnue ou d’être éligibles à certains dispositifs de financement. L’intérêt : structurer votre apprentissage et rassurer des clients plus « institutionnels ».
Formations en ligne populaires
Il existe aussi de nombreuses formations privées, proposées par d’anciennes assistantes virtuelles ou des organismes spécialisés dans le freelancing. Avant de vous engager, vérifiez bien :
- le programme détaillé ;
- la part de pratique (cas concrets, exercices) ;
- l’accès ou non à un groupe d’entraide ;
- les avis d’anciens élèves.
Critères pour choisir une bonne formation
- formateur ou formatrice ayant vraiment exercé le métier ;
- contenu à jour (outils, statuts, réalité du marché) ;
- accompagnement (coaching, suivi, possibilité de poser des questions) ;
- modules concrets sur les tarifs, les offres et la prospection.
Comment éviter les arnaques et les faux “coachs AV”
- méfiez-vous des promesses du type « 6 000 € par mois en 3 semaines » ;
- ne choisissez pas une formation uniquement pour ses publicités agressives ;
- vérifiez l’identité, le parcours et les références du formateur ;
- lisez les conditions de remboursement avant paiement.
Les erreurs courantes à éviter quand on se lance
Comme dans tout nouveau métier, certaines erreurs peuvent freiner votre lancement. Voici celles que font la majorité des débutantes, et comment les éviter dès le départ.

Proposer trop de services
Vouloir tout faire pour tout le monde est le meilleur moyen de :
- se retrouver avec des missions que vous n’aimez pas ;
- avoir des journées désorganisées ;
- diluer votre positionnement.
Tarifer trop bas
Fixer un tarif très bas au début peut sembler rassurant, mais :
- vous attirez des clients qui n’ont pas de budget et vous usent ;
- vous vous fatiguez pour un revenu insuffisant ;
- vous aurez plus de mal à augmenter ensuite.
Ne pas choisir de niche
Se présenter comme « assistante virtuelle pour tout le monde » vous rend invisible. Choisir une niche ne réduit pas vos chances : au contraire, cela vous permet de devenir une référence pour un type de client.
Négliger la partie administrative
Enfin, n’oubliez pas que vous devenez aussi cheffe d’entreprise :
- déclarations de chiffre d’affaires ;
- factures clientes ;
- suivi des paiements ;
- protection juridique minimale (CGV, contrats).
Comment évoluer dans le métier d’assistante virtuelle ?
Une fois vos bases solides, vous pouvez faire évoluer votre activité vers des missions plus spécialisées et plus rémunératrices. Découvrez les trajectoires possibles pour développer votre carrière sur le long terme.

Devenir assistante virtuelle spécialisée
Après quelques années, vous pouvez vous spécialiser :
- assistante virtuelle pour web entrepreneurs ;
- assistante virtuelle juridique ;
- assistante virtuelle RH ;
- assistante virtuelle immobilier, etc.
Passer de l’AV à business manager
Le rôle de business manager consiste à :
- coordonner les différentes prestataires (graphiste, community manager, développeur…) ;
- organiser les lancements de produits ;
- optimiser les process de l’entreprise ;
- devenir le « bras droit stratégique » du client.
Créer une agence d’assistantes virtuelles
Certaines assistantes virtuelles choisissent de :
- recruter d’autres AV ;
- déléguer une partie des missions ;
- se concentrer sur la gestion de projet et la relation client ;
- proposer des offres plus complètes, combinant plusieurs compétences (AV, CM, graphisme…).
FAQ : questions fréquentes sur le métier d’assistante virtuelle
Faut-il un diplôme pour devenir assistante virtuelle ?
Non, il n’existe pas de diplôme obligatoire. En revanche, une expérience en administratif, en relation client ou en gestion de projet est un vrai plus, tout comme des formations ciblées.
Peut-on devenir assistante virtuelle sans aucune expérience ?
Oui, à condition de travailler vos compétences de base, de créer un mini-portfolio et de commencer par des missions simples pour monter progressivement en gamme.
Combien de temps faut-il pour trouver ses premiers clients ?
Certaines AV trouvent leurs premiers clients en quelques semaines, d’autres en quelques mois. Tout dépend du temps que vous consacrez à la prospection, à votre positionnement et à votre capacité à vous rendre visible.
Peut-on exercer ce métier depuis l’étranger ?
Oui, beaucoup d’assistantes virtuelles travaillent depuis l’étranger. Il faut toutefois vérifier les aspects fiscaux, administratifs et la qualité de la connexion Internet.
Quelle est la différence entre assistante virtuelle et secrétaire indépendante ?
Les missions peuvent se recouper. On parle plutôt de secrétaire indépendante pour un positionnement très administratif, souvent local, et d’assistante virtuelle pour des missions plus digitales et à distance.
Comment fixer ses tarifs quand on débute ?
Commencez par calculer vos besoins (charges, temps disponible, revenu cible), puis définissez un taux horaire réaliste. Ajustez ensuite en fonction de votre niche et de la valeur apportée.
Quels sont les principaux inconvénients du métier ?
Revenus variables, nécessité de se vendre régulièrement, gestion de l’administratif et risque d’isolement si vous travaillez seule chez vous.
Peut-on cumuler un emploi salarié et une activité d’assistante virtuelle ?
Oui, c’est souvent une bonne manière de tester l’activité. Il faut toutefois vérifier les clauses de votre contrat de travail (clause d’exclusivité, concurrence, etc.).
Quelle est la journée type d’une assistante virtuelle ?
Il n’y a pas de journée type, mais on retrouve souvent : tri d’emails, mise à jour de documents, calls avec les clients, tâches de support, puis un temps consacré à sa propre prospection et à l’amélioration de ses offres.
Le métier d’assistante virtuelle est-il fait pour moi ?
Si vous aimez organiser, aider, structurer et que vous avez envie de travailler à distance avec une bonne part d’autonomie, ce métier peut être une excellente option.



